When beautiful people meet, the universe smiles

zondag 4 oktober 2009 14u30 | Peter Beda (tekst), Stefan Vandegehuchte (beeld) | 5 reacties
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Vincent Coen en Jean-Julien Collette draaiden in september een kortfilm in Gent: de romantische komedie Tabu, met in de hoofdrollen Warre Borgmans, Sandrine André, Tony Denman en Angela Muto. Peter Beda woont al een tijd in Brussel, maar was voor de opnames een week in Gent.

Observation: tu croises une fille à Gand, elle te regarde les yeux ouverts et te sourit. Sans complexes ni attentes.

tabu

Tu croises une femme à Bruxelles, elle baisse les yeux et adapte son look “métro” indifférent. Mais une femme indifférente, vous m’excuserez, est une femme laide.

Pour un flirt… comment séduire une femme qui n’est pas séduisante?

Tu tombes sur un mec à Gand, tu parles Charles: tu te fais un nouvel ami, il te raconte sa vie et t’en récoltes une philosophie. Tu croises un mec à BruxHell: mieux vaut pas le regarder dans les yeux.
Fauché, paumé… si c’est un homme sans boulot, il est dangereux. Si c’est un homme avec un job, il te regarde de tout haut, il n’aime que son statut de snob.

Pierre Citron se balade… comment vivre bien dans une ville qui n’est guère agréable?

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Mr Jekyll participe, Dr Hyde observe. Il se pose trop de questions, sans vraiment vouloir savoir les mauvaises réponses.

Il avait passé une semaine à Gand, faisait des rencontres, des nouveaux amis. Sans aucun effort, tout simplement, justement, en restant lui-même. Il passait des années à BruxHell, et n’était même pas sûr que les gens qu’il appellait ses amis, était vraiment des ami(e)s, ou des faux-culs. Il se doutait qu’ils se doutaient, chacun dans son camps. Absence d’amour universel et de confiance en l’autre. Tant pis pour eux.

tabu

Pierre Citron est une âme sensible.

A Gand, quelqu’un remarque qu’il est un type calme et lui complimente: “Mon brave, tu as trouvé ta paix intérieure, il me semble…” A Bruxelles on lui reproche de communiquer mal. Mais on se reproche plein de choses dans cette ville. Pourtant, il reste le même: la même personne, dans un autre environment. Une autre interprétation pour les mêmes comportements.

C’est bon à savoir. Mais que c’est con!

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Un jour de retour sur Bruxhell, il avait de nouveau cet envie inexplicable, numéricable de se mettre une balle dans la tête, de faire la fête sans raison autre que de s’enfuir.

Il perdait ses amours à l’amitié, se regardait dans le miroir pour se faire pitié.

“Mais ce n’est que la joie de vivre, qui enivre pleinement.”

Et là, finalement, fin de journée… Il ouvre une bouteille de vin et prépare son diner, seul dans sa grande maison bourgeoise dans un quartier loin des émeutes, et il se dit: “une ville, c’est fait pour le plaisir de courir après son désir, en tant qu’amie elle nous déçoit… mais il y a toujours pire.”

R̩sultat: Gand 1 РBruxelles 0.

Het is een taboe maar het mag wel eens gezegd worden. When beautiful people meet, the universe smiles.

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5 reacties »

  1. Reactie van Jean Marie DE WULF

    Een prachtige liefdesverklaring naar onze stad toe! Eerlijk gezegd ik heb het dikwijls ook zo aangevoeld.

    Maar zou het niet te wijten zijn aan het zoeken naar het “andere” in de andere stad.
    Ik ging graag naar Brussel, Frankfurt of Parijs juist op zoek naar een meer anonieme sfeer. Leg het alternatief naast uw vertrouwde landschap, en waardeer beiden, of niet?

  2. Reactie van hans

    Hé, wij zijn daar gepasseerd die nacht. Vorig weekend waren ze daar aan het filmen, op de Augustijnenkaai.

  3. Reactie van patricia

    Ik vind dat wel een mooie omschrijving: metrogezicht. Ik weet perfect wat er mee bedoeld wordt, zoiets zie je inderdaad zelden in Gent

  4. Reactie van Leen

    Mooi!
    En een hart onder de riem voor Gentenaren

  5. Reactie van Jean Marie DE WULF

    Metrogezicht, toch wel die zien we op den tram!
    Maar eens eruit: smile!